Cet observatoire se veut un outil de capitalisation de l’information sur les réalisations architecturales, urbanistiques et paysagères récentes recensées par département et/ou région.
« Les travaux ont consisté à restituer le jardin régulier réalisé au XVIIIe siècle sur la plateforme de six hectares construite dans ce but au Nord et à l’Est du château de Chambord, restée simplement engazonnée et fermée au public depuis des années. Les éléments de connaissance issus de l’analyse des archives écrites et iconographiques, des sondages archéologiques et des prospections géophysiques réalisés sur les parterres ont permis de confirmer la présence d’un jardin à Chambord à partir de 1734, et d’en reconstituer précisément la structure.
Ce jardin est constitué de trois parties distinctes, délimitées par des alignements d’arbres : le parterre Nord, le quinconce et le parterre Est. Au Nord, une allée centrale est flanquée de deux grands parterres de gazon avec broderies, cernés de plates-bandes ornées de fleurs et de topiaires ; au Nord-Est s’étend un quinconce, grand bosquet d’arbres plantés de manière régulière et serrée, tandis qu’à l’Est deux parterres de gazon plus petits sont entourés de plates-bandes où alternent fleurs et arbres fruitiers taillés.
Tous les végétaux plantés au XVIIIe siècle sont parfaitement identifiés dans les documents d’archive, mais plusieurs paramètres ont amené à mettre en place des solutions alternatives, répondant au changement climatique et à certaines maladies touchant plusieurs essences. Par exemple, les 600 arbres qui étaient à l’origine des marronniers ont été remplacés par des tilleuls des bois pour les alignements d’arbres, et des merisiers à fleur double pour le quinconce. » (texte : Philippe Villeneuve Architecte en chef des monuments historiques)
Maîtrise d’œuvre :
Maîtrise d’ouvrage : Domaine National de Chambord
Photo : Thierry JOURD’HEUIL PAYSAGISTES
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